La première unité de méthanisation de la coopérative EMC2 inaugurée à Landres

Il y a trois ans, EMC2 décidait d’investir dans la méthanisation pour proposer à ces agriculteurs adhérents de produire de l’énergie verte. Défi relevé, la première unité, située à Landres (54) a été inaugurée samedi 4 décembre 2021.

Cela fait près de 3 ans que les équipes de l’activité « énergie » d’EMC2 travaillent sur différents projets d’implantation de méthaniseurs. La mise en route de celui de Landres ouvre le bal. Après 10 mois de travaux, la première injection dans le réseau de gaz a eu lieu en octobre.
Le processus de méthanisation permet de produire du biogaz en valorisant des effluents d’élevage et de la matière végétale issue des couverts d’inter-cultures. Au total à Landres, ce sont 18 exploitations qui sont engagées dans cette unité. Les apporteurs, comme on les appelle, contractualisent avec EMC2 et s’engagent sur des quantités à livrer sur une durée de 7, 10 ou 15 ans. L’unité de Landres permettra d’alimenter 1 400 foyers voisins en gaz.
 

Pour EMC2, la méthanisation est un projet de territoire

Pour Philippe Mangin, Président de la coopérative EMC2, la mise en service de la première unité à Landres marque une étape importante pour EMC2. « Elle reflète notre ambition et notre savoir-faire. Nous avons construit une unité de très haute qualité qui fonctionne sur un modèle bon pour l’agriculture et pour l’environnement. Nous produisons de l’énergie verte et locale grâce à des apports qui proviennent d’un rayon de 15 kilomètres. Nous offrons la possibilité aux agriculteurs de diversifier leurs revenus avec des engagements pouvant aller jusqu’à 15 ans. Sans oublier les bénéfices agronomiques apportés par la rotation des cultures. Les avantages de la méthanisation tels que nous la proposons sont incontestables. Notre modèle est vertueux et pérenne et nous allons continuer à l’étendre. »
D’autres unités sont d’ores et déjà en projet, à des stades plus ou moins avancés : Villers-la-Montagne (54), Maizeray (55), Metzervisse (57), Nubécourt (55), Montigny-le-Roi (52), Le Val d’Esnoms (52), dans le nord meusien et aussi à Belleville-sur-Meuse où un projet d’unité en cogénération est à l’étude.

L’unité de Landres en chiffres :

• 10 mois de travaux
• 6,9 millions d’euros d’investissement dont 76% réalisés avec une trentaine d’entreprises du Grand Est
• 18 exploitations engagées
• 1 400 foyers alimentés en biogaz
• 24 000 tonnes de digestat produites par an pour fertiliser les sols

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